Les trains de luxe misent sur une déco «old school», au risque d’assécher la création contemporaine.
Lorsque l’on monte à bord du Venice Simplon Orient Express (VSOE), un groom vous conduit à votre cabine aussi exiguë que du temps où Agatha Christie prenait ce train – qui n’avait rien de luxueux – pour rejoindre Constantinople, entre deux résolutions de crimes. À peine 2 mètres carrés dans lesquels on a fait entrer des étagères lilliputiennes, un cabinet de toilette sans douche et une banquette-couchette. Le VSOE, étalon en la matière, est un des rares trains à ne s’octroyer aucune dérogation en matière de confort.
À découvrir
On y voyage sans doute au plus près du train d’autrefois. Le luxe, qui justifie de nos jours le prix, parfois exorbitant – 40. 000 € entre Paris et Istanbul pour une cabine de deux personnes – se trouve ailleurs, dans un service hors pair, assuré par un personnel costumé et non déguisé – ce qui serait une impardonnable faute de gout -, une cuisine gastronomique de haut vol et cette sensation de traverser le monde d’aujourd’hui dans le train d’hier. Pour nous y aider, chaque voiture…
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