Éleveurs et acteurs du luxe resserrent leurs liens pour sauvegarder le cuir français

RÉCIT – Diminution du cheptel, parasites : tanneries et acteurs du luxe s’inquiètent d’une baisse des volumes et de la qualité des cuirs français. Des projets se lancent pour améliorer les pratiques.

« C’est la viande qui nous paye. » Éleveur à la tête d’un troupeau d’une cinquantaine de vaches en Corrèze, Franck Terrieux tire son revenu de la production de veaux sous la mère. Une viande sous Label rouge, qu’il parvient à valoriser autour de dix euros par kilo-carcasse, soit environ 1500 euros par bête. Jusqu’à récemment, Franck Terrieux ne savait pas en revanche où partaient les peaux, vendues directement par l’abattoir, sans faire l’objet de primes dédiées.

Utilisé pour des gants et des chaussures de luxe, le cuir de veau fait pourtant partie des plus recherchés. Depuis 2020, dans le cadre d’un projet nommé Fecna, l’éleveur tente donc d’en améliorer la qualité en traitant plus régulièrement les bêtes contre les poux, et en limitant les causes de blessures. « Nous travaillons aussi avec les transporteurs, les abatteurs : chaque étape est importante pour préserver les cuirs », souligne Marlène Cournarie, technicienne au sein du comité interprofessionnel…

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