DÉCRYPTAGE – Engagé depuis plus de cinq ans dans une montée en gamme ratée, la marque a clôturé un exercice 2024 encore difficile.
La descente aux enfers du roi britannique du trench-coat et du tartan n’est pas terminée. Engagé depuis plus de cinq ans dans une montée en gamme ratée, Burberry a clôturé un exercice 2024 encore difficile. Certes, la baisse de ses ventes au quatrième trimestre a été un peu moins forte qu’anticipée, mais le groupe de luxe a vu son chiffre d’affaires reculer de 15 % au terme de son exercice clos le 29 mars, pour tomber sous les 2,3 milliards de livres (3 milliards d’euros). Ce recul des ventes le fait tomber dans le rouge, avec une perte nette annuelle de 75 millions de livres (89 millions d’euros), contre un bénéfice net de 270 millions de livres un an plus tôt.
Le groupe n’échappe pas, comme ses pairs, au ralentissement du marché des biens personnels de luxe, notamment en Chine. Surtout, à l’instar de Kering, avec sa marque phare Gucci, il voit les effets de sa relance retardés par l’univers de consommation dégradé dans le secteur. Face à ces difficultés, le groupe a changé brusquement…
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