JO 2024 Judo : « Année horrible » pour Malonga, doigt luxé à l’échauffement pour Diesse, quel jour sans des Bleus

, JO 2024 Judo : « Année horrible » pour Malonga, doigt luxé à l’échauffement pour Diesse, quel jour sans des Bleus

A l’Arena Champ-de-Mars,

Une pensée pour tous les amateurs de judo de la session de ce jeudi après-midi, qui débouleront pour 16 heures remplis de l’espoir d’assister à une première médaille d’or française au Champ-de-Mars en n’ayant pas pris le temps de suivre les combats du matin. On imaginait la discipline forte du sport tricolore se rapprocher du déclic ultime sur ces JO de Paris 2024, après avoir été si souvent bien placée (7 médailles sur 10). Mais non, dès les 8es de finale, Madeleine Malonga (- 78 kg) et Aurélien Diesse (- 100 kg) ont vu leur aventure s’arrêter à quelques minutes d’intervalle.

« On a senti de l’effervescence, surtout sur les 4 minutes de golden score d’Aurélien où c’était phénoménal, racontent Constantin et Mathieu, deux passionnés de judo. Mais on aurait aimé en voir plus. Après, on a au moins eu droit à trois combats de Français avec le public qui pousse, alors que cet aprem… » Et oui, première journée des Jeux sans la moindre médaille pour le judo tricolore, à la veille de l’entrée en lice de l’incontournable Teddy Riner. Et ce dans des conditions très particulières.

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« J’ai passé les pires moments mentalement »

Pour son premier combat de la journée, « Mado » Malonga a ainsi subi un ippon après seulement 45 secondes de la part de la Portugaise Patricia Sampaio. Arrivée avec une détermination folle sur le tatami, la Française est restée quelques secondes, allongée et abattue après avoir été mise au sol.

« Il y a eu de la précipitation, c’est dommage car elle a déployé énormément d’efforts pour être là, regrettait son entraîneur en équipe de France Ludovic Delacotte. Ça fait mal au cœur. Elle a été en concurrence pendant huit ans avec une très grande championne, Audrey Tcheuméo. Ça fait deux olympiades qu’elles se tamponnent pour gagner la place, le sprint final a été extrêmement serré et Madeleine a dû y laisser du jus. » Et pas qu’un peu à voir la réaction de l’intéressée, en pleurs en zone d’interview, qui a vite orienté sa tristesse bien au-delà de ces 45 secondes de combat du jour.

« L’olympiade a été difficile et cette année de qualif a été horrible, vraiment horrible. J’ai passé les pires moments mentalement, je me suis accrochée de dingue. Parfois j’ai cru que ça n’allait plus marcher, mais j’ai quand même tenu. Je suis extrêmement déçue comme je suis extrêmement fière d’avoir pu combattre ici devant un public de dingue et ma famille. C’est le sport, parfois on gagne, parfois on perd, il y a de la place pour tout le monde. Voilà, aujourd’hui ce n’était pas mon jour. »

Est-ce également l’absence de finale pour les judokates tricolores jusque-là à Paris qui a pu peser dans l’approche de cette journée pour elle ? « Je n’ai pas ce sentiment, confie Ludovic Delacotte. Je pense que ce qui pesait plus, c’était le fait que chaque jour on ramenait une médaille. Vous vous doutez bien que quand les copines ramènent toutes une breloque, ça met une petite pression. On se dit : « Moi aussi il faut que je le fasse ». Mais pour Mado, ce n’est pas un souci de pression mais de précipitation. »

S'il refuse de s'en servir d'excuse pour son élimination contre l'Israélien Peter Paltchik, Aurélien Diesse était bien diminué par un doigt foulé durant son échauffement.
S’il refuse de s’en servir d’excuse pour son élimination contre l’Israélien Peter Paltchik, Aurélien Diesse était bien diminué par un doigt foulé durant son échauffement. - Eugene Hoshiko/AP/SIPA

« Je ne vais pas faire le coup de l’épine de Doumbè »

Impeccable pour son premier combat de la matinée, Aurélien Diesse a à son tour déchanté dans la foulée contre l’Israélien Peter Paltchik. Au bout de 4’45 » de « golden score », le Français de 26 ans a reçu une troisième pénalité fatale. Pour lui aussi, la préparation de ces JO avait été éreintante. « Il y a beaucoup de tristesse, beaucoup de larmes, regrette-t-il. C’est beaucoup de travail qui n’est pas récompensé, beaucoup de persévérance et de résilience après les blessures. Aujourd’hui encore, à l’échauffement ça n’a pas manqué, je me suis luxé le doigt. »

Car oui, on l’a vu sur son 8e de finale toucher son doigt à chaque arrêt. « Je devais me remettre mon doigt à chaque séquence, puisqu’il se reluxait à chaque saisie. J’ai déjà remporté de très belles médailles blessé, donc ce n’est pas une excuse. Je ne vais pas faire le coup de l’épine de Doumbè. » Punchline validée, surtout quelques minutes après une rude élimination. Avec l’enchaînement de lose du duo du jour, on était peut-être sur une séquence de bascule lorsqu’il faudra tirer le bilan des JO du judo tricolore.

« Il n’y a qu’à voir le nombre de favoris qui sont tombés, il n’y a rien de simple, souligne Ludovic Delacotte. C’est pour ça que mine de rien, il faut apprécier la performance qui est faite par l’équipe [7 médailles sur 12 possibles désormais]. On va essayer, pour celles qui ont été en échec, ou partiellement en échec, de les rebooster pour qu’il y ait une énergie positive pour les équipes. » Car après tout, l’enchaînement Teddy Riner-épreuve par équipe mixte a sur le papier les moyens de nous fournir un bouquet final.

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