Le sous-traitant du luxe FM Industries – Sycrilor investit plus de 12 millions d’euros pour s’agrandir dans le Doubs

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Le groupe FM Industries – Sycrilor fabrique des articles métalliques pour le secteur du luxe, tels que des boucles de ceinture, des éléments de maroquinerie ou encore des stylos. Déjà présent dans le Doubs avec trois de ses sept sites, le groupe engage plus de 12 millions d’euros dans la construction d’un nouveau bâtiment. «Nous sommes à l’étroit, car nous connaissons une croissance de 20% par an depuis huit ans environ, nous devions nous agrandir et n’avions pas la place de le faire sur nos sites actuels», explique Frédéric Maitre, dirigeant du groupe qui emploie 900 personnes entre la France, la Suisse, le Portugal et le Maroc.

Désireux de rester dans l’Hexagone, le groupe a cherché une surface disponible à proximité de l’une de ses usines et a finalement trouvé un terrain de 40 000 mètres carrés dans la zone d’activité de Charquemont (Doubs), à cinq kilomètres de son actuelle implantation de 1 500 mètres carrés aux Ecorces (Doubs). «Nous allons construire un bâtiment de 9 900 mètres carrés et reprendre l’activité des Ecorces avec de l’usinage, du polissage, du laquage, de la galvanoplastie et de l’assemblage», détaille Frédéric Maitre. Les travaux devraient commencer en début d’année 2024 pour un lancement de la production prévu début 2025.

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De nouvelles technologies

Alors que l’enveloppe définitive n’est pas fixée, le groupe FM Industries – Sycrilor (73 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022 et un prévisionnel à 85 millions d’euros en 2023), a présélectionné trois constructeurs et estime entre 12 et 14 millions d’euros le budget du projet. «Au-delà du bâtiment, avec des locaux sociaux dissociés de la production pour un cadre de travail plus agréable, les investissements sont liés à de nouvelles technologies comme le PVD, procédé de métallisation sous vide», précise le dirigeant. Ce traitement de surface des pièces donne les caractéristiques du métal à des pièces plastiques en déposant une fine couche d’un matériau conducteur électrique sur un élément plastique. «Nous sous-traitions cette opération, mais nous avons la volonté de fabriquer et de maîtriser ce procédé en interne», insiste Frédéric Maitre.

Savoir s’adapter

Le futur site se voudra également modulaire pour répondre aux évolutions du marché. «Si nous avions besoin de réserver un espace plus important à l’activité d’usinage, à la galvanoplastie ou encore au PVD, nous pourrions le faire et nous adapter. Nous pourrons décloisonner les activités pour répondre aux besoins et aux tendances de la mode», souligne le dirigeant. Alors que le site des Ecorces emploie 90 personnes, le nouveau bâtiment de Charquemont entraînera le recrutement de près de 200 personnes d’ici cinq ans. «Il y a des difficultés de recrutement, mais nous sommes confiants dans notre capacité à former les gens à leur entrée. Nos métiers sont à la fois techniques, avec l’usinage par exemple, mais aussi, pour moitié, artisanaux pour les opérations esthétiques ou de polissage notamment», complète le dirigeant qui prévoit de vendre le site des Ecorces une fois l’activité transférée à Charquemont.

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