Après le coup de tonnerre de son départ de la direction de Renault, Luca de Meo, 58 ans, arrive à la tête de Kering avec pour objectif de redresser un groupe à la dérive.
De l’automobile au luxe. L’ex-dirigeant de Renault, Luca de Meo, a été officiellement nommé directeur général de Kering, a annoncé le géant du luxe ce lundi 16 juin. La rumeur courrait depuis l’annonce fracassante de son départ de Renault la veille, après cinq années passées à la tête du constructeur français.
Luca de Meo prendra ses fonctions le 15 septembre, alors que l’assemblée générale doit entériner sa nomination le 9 septembre. Actuel PDG, François-Henri Pinault restera président du groupe, précise Kering.
« J’aborde ce nouveau défi professionnel avec enthousiasme, curiosité et confiance, porté par la puissance des marques et le savoir-faire des équipes, précise Luca de Meo dans le communiqué de Kering. Ensemble, j’en suis convaincu, nous pourrons continuer à faire de Kering un acteur incontournable du secteur du luxe ».
Un groupe à bout de souffle
Cette nomination est une grande première pour Luca de Meo. Le natif de Milan, fils de banquier d’affaires n’a dirigé jusqu’à présent que des grands groupes automobiles comme Fiat, Volkswagen Espagne (Seat), et plus récemment Renault, qu’il quittera donc au 15 juillet.
L’écart entre les deux mondes peut paraître énorme mais pas forcément illogique. Car Luca de Meo a beau être passionné d’automobile, il est davantage un homme du marketing qu’un pur « car guy » ingénieur.
La force de Luca de Meo réside dans sa capacité à comprendre le produit autant que le récit qui l’entoure. Dans l’entourage de la direction de Kering, on évoque ainsi « une forme d’évidence ».
« Il aime les marques, il a une vraie vision du story telling et en même temps, il a toute l’expérience en tant que patron, il sait être agile et avancer vite », explique cette source à BFM Business.
Mais la charge qui lui incombe sera lourde: Luca de Meo devra redresser un groupe à bout de souffle, dont la valorisation boursière a fondu de 78 % depuis 2021, et dont les ventes chutent trimestre après trimestre. Longtemps portée par le style baroque d’Alessandro Michele, Gucci, la marque phare de l’empire Kering (50 % du chiffre d’affaires), s’est effritée.
« Des décisions stratégiques à 360 degrés »
Plusieurs qualités seront nécessaires pour remettre sur pied le groupe de luxe. Et notamment la capacité à impulser le changement. Pour y arriver, Luca de Meo est l’homme de la situation veut croire l’entourage de la direction, persuadé qu’il « amènera une vision renouvelée ».
« C’est un décideur très brillant, qui sait prendre des décisions stratégiques à 360 degrés et un passionné des métiers, il sait descendre dans les détails (supply chain, etc…) et c’est un passionné d’innovations », explique la même source.
« C’est le moment d’ouvrir un nouveau chapitre avec quelqu’un qui sera a même d’aborder des challenges au delà du groupe avec des transformations et des changements profonds du secteur lui-même », résume-t-elle.
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