Thierry est venu en cure pour accompagner son épouse atteinte d’une maladie orpheline et il en a lui-même découvert les bienfaits et témoigne de l’importance de ces séjours pour la santé et la qualité de vie.
Thierry, ancien pompier volontaire pendant 26 ans, profite aujourd’hui en retraité des bienfaits de la cure aux thermes de Bagnères-de-Bigorre. Pourtant, la première fois qu’il est venu, c’est pour accompagner son épouse, atteinte d’une maladie orpheline et c’est à ce moment-là que cet habitant de Dommartin-en-Goële a pris conscience des effets sur la santé : « Elle souffre d’une maladie articulaire qui lui provoque des douleurs jusqu’à la paralyser à 99 % et depuis qu’on vient, la cure lui fait un bien fou 10 mois sur 12. Avant, elle prenait de nombreux médicaments et de la cortisone ; grâce à la cure, elle a pu réduire sa consommation de 90 %, ce qui est considérable. La première année, c’est difficile, la seconde ça commence à aller mieux et on sent les bienfaits, la troisième semaine, on ressent un bien-être qui va durer au moins 10 mois et après, il faut recommencer, les séances de kiné, la cortisone ». Et s’il en parle aussi bien, c’est que lui aussi, après sa carrière professionnelle, a eu besoin de se réparer un peu en raison de son hypertension et, pour lui, les thermes, c’est l’endroit idéal à tous points de vue : « On est très bien pris en charge par un personnel compétent, à l’écoute, souriant et sympathique ».
Ici, les gens se saluent même sans se connaître
Il apprécie aussi ses balades dans la ville qu’il trouve, certes un peu vieillotte mais pleine de charme avec des habitants attachants. « C’est un lieu agréable, calme et reposant, et ce qui nous étonne toujours, c’est cette phrase qu’on entend, vous savez quand on vous dit « avec plaisir », on n’a pas l’habitude parce que chez nous, on a droit à au revoir et encore. Les gens se croisent, disent bonjour même si on ne les connaît pas » dit-il avec malice. Thierry en profite pour visiter les alentours, et souvent, il emmène d’autres curistes avec lui : « On essaye de sortir un peu, on est allés à Lourdes, au Tourmalet et je fais souvent le chauffeur parce que j’ai un monospace. J’emmène des mamies, des gens qui n’ont pas de moyen de locomotion, on va à la fontaine de Craste quand mon épouse peut un peu marcher ».
Avec l’épée de Damoclès au-dessus du déremboursement des cures thermales, Thierry veut le dire encore et encore, ces séjours sont très importants pour les malades : « Ce n’est pas un luxe, c’est vraiment important pour la santé, on en a besoin. Il ne faut pas croire, ce n’est pas une prise en charge totale, on paye une partie de la cure et grâce aux soins on consomme beaucoup moins de médicaments. Ma femme, quand elle arrive, elle est en fauteuil et quelque temps après, elle peut se déplacer sans. On ressent vraiment que c’est essentiel pour nous et un confort de vie pour elle ».
Le couple espère revenir dès l’an prochain pour retrouver les bienfaits de la cure thermale et soulager ses maux, comme tant d’autres curistes.
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