DÉCRYPTAGE – La politique de la future première ministre japonaise Sanae Takaichi devrait maintenir la devise à un cours très faible.
« C’est grave » : Naomi Ishizuka, au ton enjoué, est visiblement difficile à décourager. Cette consultante dynamique, figure de l’agroalimentaire français au Japon, y a fait entrer maints produits d’exception de l’Hexagone (canard challandais, porc noir basque, huile d’olive…) au cours de sa longue carrière. Elle réussit d’ordinaire à convaincre producteurs, autorités sanitaires des deux pays, distributeurs et consommateurs. Mais une herse nouvelle se dresse devant elle : la faiblesse du yen. Jeudi, la monnaie japonaise s’échangeait à 177 yens pour 1 euro, soit un plus bas inédit depuis la création de ce dernier en 1999. «Les prix des produits augmentent en euros, mais aussi les frais de transport, et enfin le yen baisse. Résultat : les prix ne font que grimper». Naomi Ishizuka et ceux qu’elle conseille se retrouvent contraints de changer de fusil d’épaule: « désormais, je développe l’exportation des produits japonais», raconte-t-elle.
La complainte de Naomi Ishizuka est au…
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