Le « Club Med 2 », voilier de luxe, s’offre un nouveau look

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À seulement 30 ans d’âge, il est encore un peu tôt pour parler de légende. Pourtant, sorti des chantiers navals de Saint-Nazaire en 1992, le « Club Med 2 » fait toujours autant d’effet sur les passants dans les ports où il accoste. Avec ses 187 mètres de long, ses 8 ponts, ses 5 mâts et ses 184 cabines, il était alors, et reste, le plus grand voilier du monde.

C’est un navire bien né, et ça ne s’explique pas. Ce que confirme Yvon Laloge, qui fut son premier commandant et y est revenu, par plaisir, après de longues saisons en Polynésie : « Il est facile à manœuvrer. Le plus gros de mon boulot, finalement, consiste à gérer les ­rapports humains à bord. »

Un voilier haut de gamme

En outre, ses concepteurs furent avant-gardistes et ces choix sont aujourd’hui plus que payants. Il est équipé de 7 voiles, pilotées par ordinateur, qui complètent les moteurs… électriques, et réalise ainsi une économie d’énergie de 25 %. Ces décisions technologiques, loin d’être ­anodines, se sont révélées judicieuses avec le temps et les préoccupations environnementales, en adéquation avec le positionnement haut de gamme du Club Med. De surcroît, avec son faible tirant d’eau (5 m), il a la capacité de se « faufiler » près des baies et de naviguer là où les mastodontes des mers ne peuvent pas aller.​

Un choix initial qui le place exactement dans le segment où il souhaite être. Comme le détaille Jean-Charles Thillays, directeur des croisières du « Club Med 2 » : « Le marché s’est scindé en deux depuis vingt ans, avec des petites unités plutôt haut de gamme et des grands paquebots genre resort où la destination est presque secondaire. » Et le « Club Med 2 », historiquement quatre tridents, est désormais intégré à la marque Exclusive Collection, le nec plus ultra du Club. D’où le champagne qui coule à volonté à bord pour les cocktails de fin de journée.

Un échos aux croisières d’antan

Après une dizaine de millions d’euros de travaux en 2021, le « Club Med 2 » a gardé ses 2 700 mètres carrés de pont en teck, ses ­bastingages d’acajou, ses cabines sobrement aménagées (hublots et bois), mais surtout cet esprit « sailing yacht » qui fait écho aux ­ croisières d’antan. Et il s’est redonné un coup de frais en insufflant une atmosphère French Riviera, notamment aux deux chics restaurants, désormais baptisés Monte-Carlo et Saint-Tropez.

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Ailleurs, notamment dans le grand salon (devenu le Yacht Club Lounge) où ont lieu les ­soirées, on est davantage dans un esprit caribéen. Sans doute parce que le « Club Med 2 », après avoir sillonné toutes les mers, partage désormais ses ports d’attache entre les Caraïbes l’hiver et la Méditerranée l’été.

Une permanence en eau « chaude » (quoique la Méditerranée parfois…) qui permet à Lenny, responsable des sports aquatiques, de proposer depuis l’arrière du bateau une foule d’activités au mouillage. « Ce qui me touche, ce sont les gens d’un certain âge, qui ont souvent été au Club, ont pratiqué des sports intensément et ne lâchent rien. Comme ce monsieur de 80 ans à Saint-Domingue, grand amateur de planche à voile. Je l’ai vu de 8 heures du matin à la tombée de la nuit passer la plupart du temps dans l’eau et insister, encore et encore. Franchement, c’était beau à voir. »

L’esprit « Club Med » reste présent

Entre les deux mers, la traversée de l’Atlantique bien sûr où, sans possibilité d’escale durant trois jours, la vie à bord doit trouver un sens nouveau. C’est le moment où la capacité du chef de village à repousser l’ennui qui guette les passagers est déterminante. À bord du « Club Med 2 », cette tâche est dévolue à Adrien Gailhac, plus jeune chef de village à seulement 26 ans et une précaution orale déjà bien rodée : « Lors des jours de pure mer, il faut davantage faire participer les passagers pour les occuper. Même s’ils goûtent aussi cette perte de repères par rapport au temps qui s’écoule autrement. »

Une dilatation qui sied parfaitement à ce voilier doucement rétro aux airs de vieux gréement et à ses chaises longues alignées devant les balustrades en acajou. Écrin parfait pour un moment de « slow travel » embarqué.

Prochain départ : le Péloponnèse et les îles Ioniennes au départ d’Athènes le 29 juillet pour 7 nuits. À partir de 3 297 euros.

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