DÉCRYPTAGE – Symbolisant le plaisir automobile, la conduite cheveux au vent connaît une accalmie. Ce genre devient la chasse gardée des marques de prestige. Décryptage du phénomène.
Tout se perd. Même pendant le Festival de Cannes, les décapotables se font rares. La population de ses amateurs serait-elle rangée des voitures? Pas le moins du monde. Cette architecture automobile, qui renvoie à l’essence de l’automobile, s’est mise entre parenthèses. Ce n’est pas la première fois. Une simple histoire de cycles. Ceux qui ont, une fois dans leur vie, connu l’expérience de rouler cheveux au vent, hors des réseaux bondés de la transhumance, le savent bien. Rouler en décapotable est une fête. C’est un peu comme si l’on chevauchait une moto sans casque. Tous les sens sont en éveil. Le cabriolet est un élixir. Il nous transporte dans un ailleurs dénué de toutes contingences.
Aux premiers rayons de soleil, il retrouve ses territoires de prédilection. Des routes de campagne, de préférence vallonnées et où l’horizon dégagé donne l’impression de nous rapprocher de lointaines contrées. Aucune autre silhouette n’offre une telle communion avec les éléments. Le cabriolet nous reconnecte…
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