Acheter une ancienne bergerie reconvertie en cocon douillet hors du temps dans le Var près de Fayence, des oeuvres d’art contemporain lors d’une vente aux enchères à la Biennale internationale des métiers d’art et de création qui se tient du 7 au 11 juin au Grand Palais Ephémère à Paris. Investir dans des valeurs de pays émergents asiatiques et chinoises alors qu’elles repartent à la hausse ou des opérations de fusions-acquisitions. Résilier son assurance en trois clics ou encore demander le remboursement de ces trimestres rachetés, qui n’auraient plus d’intérêt avec la réforme. Voilà nos six idées et conseils de la semaine pour votre argent.
Vente aux enchères à la Biennale « Révélations »
Mise de départ :
Profil de risque :
Pour sa 6e édition, « Révélations », la Biennale internationale des métiers d’art et de création tient salon depuis le 7 juin et jusqu’au 11 juin au Grand Palais Ephémère à Paris. Créé et organisé par Ateliers d’arts de France, ce rendez-vous consacré à la création contemporaine mondiale accueille cette année 350 exposants (artistes, manufactures d’art, galeries, designers, fondations, institutions). Le Québec est à l’honneur avec 34 créateurs représentés mais 28 autres pays seront aussi exposés.
Ouvert au public, cet événement donne l’occasion de découvrir l’inventivité, le savoir-faire et l’expertise d’artisans spécialisés (céramistes, plumassiers, laqueurs, ébénistes, marbriers, etc.) évoluant dans ce secteur des arts décoratifs. Certains développent leur propre technique afin de travailler la matière et réaliser leurs créations. Toutes les pièces exposées ont comme point commun d’avoir été conçues en série très limitée parfois même en un seul exemplaire.
Associée à cette Biennale, la maison de ventes Piasa organisera une vacation le 10 juin à 16 heures dans l’enceinte même de ce palais en bois. « Nous présenterons aux enchères 87 oeuvres choisies parmi les exposants. Elles ont été sélectionnées sur la base de leur singularité, du savoir-faire et du goût du public », explique Elodie Beriola, experte de cette vente chez Piasa. Dans ce catalogue éclectique où les estimations font le grand écart entre 300 et 30.000 euros, on retient notamment : un vase (2023) en céramique émaillée (1.200 à 1.500 euros) de l’artiste ukrainienne Lada Donchenko, une chaise « Gracile » (2023) en bouleau (3.500 à 4.500 euros) de Séraphyn Luce Danet, un cabinet d’écriture en sycomore (18.000 à 25.000 euros) d’Hervé Delumeau et un coffre en marqueterie de paille (18.000 à 25.000 euros), un modèle unique signé Lison de Caunes. Prix d’entrée de la Biennale : 20 euros.
Investir dans les opérations de fusion-acquisition
Mise de départ :
Profil de risque :
Saviez-vous qu’il est possible en tant que particulier d’investir dans des opérations de fusion-acquisition partout dans le monde ? C’est ce que propose Carmignac, avec le lancement de son nouveau fonds baptisé « Portfolio Merger Arbitrage ». La stratégie d’investissement consiste à tirer profit des opérations de fusion-acquisition en investissant dans les titres des sociétés cibles et à parier sur la variation du prix des actions jusqu’à la fusion. Les gérants indiquent se positionner sur tous les marchés boursiers des pays développés, mais à ce jour 70 % des opérations de la planète se déroulent aux Etats-Unis.
Même si l’heure n’est plus à l’euphorie de 2021 , liée à la sortie de la crise sanitaire et aux méga deals de 2022, ce marché offrirait de nombreuses opportunités. Les gérants de ce fonds prévoient d’acheter les titres dès l’annonce de l’opération puis, trois à douze mois plus tard, les apporter lors de la concrétisation de l’offre. « Si la majorité des annonces aboutissent, 7 % d’entre elles échouent pour diverses raisons », souligne Stéphane Dieudonné, cogérant de ce fonds. En dépit de cet aléa, « l’objectif est de viser un rendement de l’ordre de 4 % grâce à une classe d’actifs qui affiche une faible volatilité. Ici, le gain généré est indépendant des conditions de marché », ajoute Fabienne Cretin-Fumeron, l’autre cogérante.
Avec un portefeuille composé de 40 à 60 lignes, ce fonds est assez peu risqué. Il est d’ailleurs noté 2 sur une échelle de 7, l’indicateur de risque de l’AMF. Une version plus dynamique de ce fonds a été lancée simultanément avec un objectif de 4 à 6 % de rendement. Placement alternatif et de diversification, il nécessite un horizon d’investissement de 36 mois. Il peut être logé dans un compte titres ou dans un contrat d’assurance-vie. La part unitaire est accessible dès 1 euro. Rappel : dans les deux cas, le capital investi n’est pas garanti.
Marchés émergents asiatiques en ligne de mire
Mise de départ :
Profil de risque :
S’il y a bien une partie du monde où l’économie commence à rebondir et les valorisations boursières sont encore faibles, c’est l’Asie et notamment la Chine . C’est en tout cas la conviction de la société de gestion Pictet AM. « Cet intérêt pour les pays émergents asiatiques est aussi un choix par défaut car on a encore des doutes concernant les évolutions à venir des économies américaines et européennes et de leur marché financier respectif », indique Hervé Thiard, directeur général de Pictet AM Europe, succursale France.
« Depuis un pic atteint le 16 février 2021, ces marchés asiatiques sont en baisse, mais ils commencent à se redresser. Il y a désormais davantage de liquidités en circulation. De plus, les banques centrales de ces pays ont commencé à lâcher du lest en matière de taux d’intérêt, contrairement à la BCE et à la FED », précise ce dernier. L’ouverture en début d’année de la Chine devrait donner un coup de fouet à l’économie domestique et à la région. « La zone Asie offre une gamme complète de secteurs d’activité. La croissance estimée des bénéfices des entreprises sur la zone en 2023 devrait avoisiner 11 % », avance-t-il.
Bergerie de luxe à Fayence
Mise de d�épart :
Profil de risque :
Max Ernst, Peggy Guggenheim ou récemment le plasticien Bernar Venet ont fréquenté ce lieu de caractère situé près de Fayence, un joli village perché du Var. Achetée dans les années 1970 par Jules-François Crahay, alors directeur artistique de la maison de haute couture Lanvin, cette ancienne bergerie avec dépendances a été transformée par ses soins en un cocon douillet hors du temps. Après avoir orchestré cette transformation, le maître des lieux y recevait ses amis, dont beaucoup de personnalités du monde des arts et de la mode. Certains y venaient pour le plaisir, d’autres y séjournaient plus longtemps pour créer en toute sérénité, profitant de l’atelier aménagé sur place.
Regroupant plusieurs mas, cette immense propriété compte quinze pièces dont six chambres, soit 600 m2 habitables. Son charme tient à son architecture intérieure tout en voûtes, à plusieurs niveaux et aux nombreuses terrasses ombragées. Dans le parc de 2,89 hectares se nichent une piscine et un terrain de tennis. Ce domaine se situe à 30 minutes de Cannes. L’enseigne Daniel Féau propose ce bien à 2.650.000 euros.
Assurance : résilier en « trois clics »
Mise de départ :
Profil de risque :
Depuis le 1er juin et à la demande de l’Etat, les assureurs et les mutuelles ainsi que les instituts de prévoyance commercialisant des contrats en ligne offrent la possibilité à leurs assurés de résilier rapidement leur contrat en « trois clics ». Cette faculté de résiliation facilitée et bien identifiée sur le site concerne tous les contrats anciens et nouveaux. Cette souplesse devrait à terme s’étendre aux abonnements (Internet, téléphonie, électricité). Grâce à cette disposition, il sera possible d’opter pour un contrat équivalent moins onéreux et réaliser des économies.
Retraite : trop plein de trimestres rachetés ?
Mise de départ :
Profil de risque :
Et si à trop vouloir bien faire, on se retrouvait piégé ? Avec le recul de l’âge de départ à la retraite effectif dans quelques mois, certains actifs peuvent s’apercevoir qu’ils auront finalement plus de trimestres que nécessaire car ils en avaient acheté d’avance par précaution. Cette opération généralement coûteuse – comptez plusieurs milliers d’euros par trimestre – n’aura donc servi à rien ? Sachez que « la loi a d’ores et déjà prévu la possibilité de demander le remboursement de ces trimestres rachetés, qui n’auraient plus d’intérêt avec la réforme. Dans la majorité des cas, il sera donc possible de récupérer les sommes dépensées pour rien même si l’on attend encore des précisions dans les décrets à paraître », indique Valérie Batigne, fondatrice et dirigeante de Sapiendo.
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