Sérieux coup de semonce pour la branche horlogère
La dégringolade de Watches of Switzerland est symbolique du danger encouru par les revendeurs multimarques. Elle signe la fin de l’embellie née durant la pandémie.
Une boutique de Watches of Switzerland sur Regent Street, à Londres, en août dernier.
GETTY IMAGES / BLOOMBERG / JOSÉ SARMENTO
Contrairement à ce que pourrait laisser penser son nom, Watches of Switzerland (WoS) est un détaillant britannique. Spécialisé, comme affiché, dans la vente de garde-temps helvétiques. Basé à Londres, avec des boutiques prestigieuses outre-Manche ainsi qu’aux États-Unis, il est même, grâce à sa plateforme en ligne et ses 211 points de vente, l’un des poids lourds du secteur, juste derrière le suisse Bucherer. Son titre vient pourtant de s’effondrer de 36,7% en fin de semaine dernière à la Bourse de Londres. Soit 570 millions de francs partis en fumée. Un sérieux coup de semonce pour la branche horlogère.
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