Même si pour des vacances de luxe en Charente-Maritime, on pense rapidement à l’île de Ré, Oléron n’est pas en reste. Hôtel ou restaurant haut de gamme, le choix n’est pas large, mais il existe. Ces établissements permettent à un autre genre de tourisme d’émerger et il y a de la demande. « Nous sentons qu’il y a de plus en plus une clientèle qui recherche un confort, mais toujours en conservant le côté sauvage, nature et bien-être. Il y a une évolution vers des offres qualitatives », décrit Lionel Pacaud, directeur des offices de tourisme de l’île d’Oléron et…
Même si pour des vacances de luxe en Charente-Maritime, on pense rapidement à l’île de Ré, Oléron n’est pas en reste. Hôtel ou restaurant haut de gamme, le choix n’est pas large, mais il existe. Ces établissements permettent à un autre genre de tourisme d’émerger et il y a de la demande. « Nous sentons qu’il y a de plus en plus une clientèle qui recherche un confort, mais toujours en conservant le côté sauvage, nature et bien-être. Il y a une évolution vers des offres qualitatives », décrit Lionel Pacaud, directeur des offices de tourisme de l’île d’Oléron et du Bassin de Marennes.
Jean-Michel Sezalory a bien compris l’intérêt de mettre en avant des lieux atypiques. Directeur général de l’Hôtel Le Grand Large à la Rémigeasse, son établissement qui a obtenu récemment sa cinquième étoile est situé face à la mer, dans un cadre calme et idyllique. Il est désormais le seul hôtel cinq étoiles sur l’île d’Oléron et appartient au groupe LBHC.
Dans un cadre intimiste avec 31 chambres, Le Grand large met en avant sa tranquillité, sa proximité avec la nature et ses services 100 % tournés vers sa clientèle. Cette dernière est d’ailleurs composée en majorité de touristes venant de La Rochelle, Poitiers, Limoges ainsi que d’Allemands, de Néerlandais, de Suisses et de Belges. « La clientèle doit avoir un certain pouvoir d’achat, d’autant plus que depuis la cinquième étoile, les prix ont augmenté », explique le directeur général.
S’il y avait quelques enseignes de luxe sur Oléron, nos clients resteraient plus longtemps
Avec ce nouveau titre de prestige, c’est un retour à zéro pour l’établissement avec un début de saison mitigé. « C’est comme si l’on ouvrait l’établissement pour la première fois, tout a évolué, nous avons réalisé plein de changement, décrit-il. Maintenant, nous devons attirer de nouveau la clientèle. » Pour ça, Jean-Michel Sezalory sait qu’il peut compter sur l’imaginaire collectif : « Tout le monde a une anecdote sur Le Grand Large, c’est un établissement de référence sur l’île. »
« L’esprit Oléron »
Une grande partie du tourisme sur l’île d’Oléron est populaire. « Ce qui permet à ces établissements de fonctionner, c’est parce qu’ils conservent tout de même l’esprit Oléron, un écrin de nature avec une identité propre », révèle Lionel Pacaud. C’est le cas du restaurant Le Sillage, à Saint-Pierre-d’Oléron, qui a ouvert en février 2023. Cette table gastronomique tenue par Gabriele et Marie Ferri a une clientèle très ciblée. « Nous avons beaucoup de clients avocats, médecins ayant des résidences secondaires, des Parisiens, des Bordelais et des locaux aussi à l’année », décrit-elle.
Avec une carte restreinte tournée vers les produits locaux et de la mer, ce restaurant offre une cuisine raffinée, mais en lien avec l’île et son caractère. « Nous aimons dire que nous faisons une gastronomie décontractée », poursuit Marie Ferri. Une offre qui conquiert les clients puisque le restaurant est complet chaque soir. Avant de s’installer, en février, le couple avait réalisé une courte étude de marché et, d’après eux, une place était à prendre dans la restauration haut de gamme.
Oléron, la future île de Ré ?
Une place à prendre, c’est ce qu’encourage Jean-Michel Sezalory. Selon lui, pour instaurer une dynamique luxe et faire rester une clientèle, il faut d’autres établissements. « Nos clients aiment le shopping par exemple. S’il y avait quelques enseignes de luxe sur Oléron, ils resteraient plus longtemps », affirme-t-il.
Un secteur que le directeur général souhaite donc voir se développer pour tenter de capter un public similaire à celui de l’île de Ré. « Ré commence à saturer en termes de fréquentation, l’île d’Oléron peut peut-être devenir une alternative », conclut-il.
Tout le monde n’est pourtant pas de cet avis. À Saint-Trojan-les-Bains, un autre établissement propose des services d’une grande qualité. Il s’agit du Novotel quatre étoiles et de sa Thalasso qui a fêté, cette année, ses 50 ans. Pour Serge Lucas, son directeur, pas question de parler de haut de gamme. Pourtant, tout y est : lieu atypique, grand nombre de services, personnel à l’écoute… Sa clientèle y est chouchoutée. Mais lui souhaite que l’hôtel puisse être accessible à tout le monde, notamment aux familles. C’est pourquoi de nombreuses animations sont organisées à destination des plus jeunes.
À chacun sa stratégie, mais pour tous ces établissements, la recette magique se compose d’un peu de luxe, de services tournés vers le client et, surtout, d’une pincée d’esprit oléronais.
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