L’horlogerie de luxe ne connaît pas la crise

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Le champagne est offert et, des allées aux stands du salon Watches and Wonders, cette année, il coule à flots. Jusqu’à lundi, Genève accueille la grand-messe de l’horlogerie mondiale sur 75 000 mètres carrés, où pratiquement 40 % du business de l’horlogerie mondiale se négocie entre les 54 marques horlogères présentes et des détaillants venus du monde entier.

On croise dans les allées Frédéric Arnault (patron de la division horlogerie-joaillerie de LVMH), des pilotes de F1 ou bien Kylian Mbappé. Le footballeur est d’ailleurs la seule personnalité à faire de l’ombre (un peu) aux modèles exposés, dont ceux célébrant les 70 ans de la Rolex GMT-Master.Pour la Suisse, l’horlogerie reste l’une des principales sources d’exportation, à hauteur de 26,74 milliards d’euros en 2023, un chiffre en croissance de 7,6 % sur un an. 

« Les grandes marques horlogères viennent présenter leurs nouveaux modèles, mais elles n’ont souvent qu’une pièce à montrer. Quand Chopard dévoile une montre pavée de diamants à un million, ou Patek Philippe une très grande complication encore plus chère, ce sont les acheteurs des détaillants qui viennent la voir et qui passent commande », explique Yohan Bizy, directeur des marques Frederique Constant et Alpina.

Le prix des montres suisses tend à s’envoler ces dernières années

Dans les petits bureaux accolés aux stands, les discussions sont fermes mais toujours courtoises. Pour un détaillant digne de ce nom, trois marques sont incontournables : Cartier, Patek Philippe et, bien sûr, Rolex. Selon la banque américaine Morgan Stanley, l’horloger le plus célèbre du monde représenterait 30 % du marché des montres suisses de luxe avec un chiffre de ventes dépassant les 10 milliards par an. Et c’est une estimation. Si les groupes cotés en Bourse comme LVMH, Swatch Group ou Richemont publient leurs chiffres, Rolex appartient à la Fondation Hans Wilsdorf, association philanthropique suisse à but non lucratif.Le marché des montres n’échappe pas à l’inflation : le prix des montres suisses tend à s’envoler ces dernières années.

En incluant les Swatch, populaires et bon marché, le prix moyen d’une montre suisse est aujourd’hui de 1 200 euros. « Les prix se sont enflammés… mais l’achat d’une montre doit pouvoir rester un objectif et un plaisir pour tout le monde, poursuit Yohan Bizy. Notre politique de prix accessibles s’avère gagnante puisque nous progressons quand d’autres marques trop gourmandes ralentissent. » 

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Les avantages du titane : il est plus léger et plus résistant que l’acier

Si les modèles à plus de 10 000 euros sont légion parmi les nouveautés présentées cette semaine, de nombreuses marques cherchent toutefois à proposer des pièces plus accessibles, comme Baume & Mercier, Montblanc, Tudor ou Oris. Chez tous les horlogers (ou presque), la tendance 2024 est au titane. Les avantages de ce métal : il est plus léger et plus résistant que l’acier. Et il est aussi bien moins cher que l’or, dont l’envolée des prix au kilo accroît encore le prix des montres.

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