Un showroom très privé. Les enquêteurs de la section de recherches de Versailles (Yvelines) viennent de porter un sacré coup à un réseau de vendeurs à la sauvette spécialisés dans les produits de luxe, a appris actu Paris. À ce jour, plus de 150000 euros de marchandises et 8000 euros en liquide ont été saisis par les gendarmes et deux Parisiens opérant dans la capitale et sa périphérie sont sous contrôle judiciaire.
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Cinq box découverts
Particularité du trafic : les parfums, montres de luxe, chaussures et vêtements de marque ou encore trottinettes étaient stockés dans des box, dont l’un servait de showroom aux acheteurs de confiance.
Le réseau était surveillé depuis de nombreux mois dans le cadre d’une enquête ouverte au tribunal judiciaire de Paris. La section de recherches a pu remonter à un homme impliqué dans la location, à Paris, d’un box, de ceux qui servent de garde-meuble. L’endroit est utilisé comme salle d’exposition et de vente de produits aussi variés et onéreux à des clients qui contactent le loueur par téléphone. Les gendarmes identifient aussi un second box utilisé comme lieu de stockage et loué au même endroit par un deuxième individu impliqué dans ces ventes sous le manteau. Trois autres lieux sont par la suite découverts.
L’enquête connaît un coup d’accélérateur à l’approche des fêtes de fin d’année. Le 18 décembre, lors d’une surveillance, les hommes de la section de recherches de Versailles, avec le concours du peloton d’intervention de la Garde républicaine, interpellent en flagrant délit de vente l’un des deux suspects. Son complice est appréhendé peu après.
Les gendarmes procèdent alors aux perquisitions des différents box, véhicules et domicile des mis en cause et découvrent l’ampleur des biens proposés sur le marché parallèle. Sont notamment découverts 3000 flacons de parfum, dont 55 testeurs, 51 montres de marque, une centaine de chaussures et vêtements divers, des vélos et des trottinettes électriques… Le tout représente 150000 euros de marchandises.
Les produits authentifiés
Placés en garde à vue pour recel et travail dissimulé, les deux hommes sont nés à Paris, l’un en 1969, l’autre, en 1974, et l’un est connu de la justice, déjà condamné pour recel, notamment. Aucun n’a pu justifier de l’origine des produits trouvés dans les box. Contactées, les marques ont confirmé l’authenticité des objets saisis par les gendarmes.
Les investigations doivent aujourd’hui permettre d’établir comment ces produits ont pu sortir du circuit traditionnel de vente pour en déterminer la provenance exacte.
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