Paris Centre, un jour d’automne. Marie doit rejoindre la Haute Ecole de Joaillerie, rue du Louvre, pour y retrouver des parents d’élèves qui, comme elle, tentent de comprendre pourquoi l’établissement de leur enfant a décidé de diviser par deux le nombre d’heures de dessin, baisser celui de la CAO (conception assistée par ordinateur), sans trouver opportun de se justifier. Embarquée avec son fils pour trois années de certificat supérieur tarifé trois fois 10 500 euros, « auxquels s’ajoutent environ 1 500 euros de matériel », elle s’estime en droit de poser des questions. En guise de réponse, le directeur de l’école fera part de difficultés personnelles rencontrées par certains enseignants. C’est tout.
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Depuis que son enfant a quitté le lycée, Marie découvre le flou artistique – sans jeu de mots – qui prévaut dans l’enseignement supérieur privé à vocation professionnelle. Un type de formation, largement majoritaire dans le domaine de la mode et du luxe, qui échappe à la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur. Ce qui n’empêche pas lesdites formations d’être parfois réputées et excellentes. En l’espèce, la Haute Ecole de Joaillerie a pig
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