Location saisonnière : Highstay, le luxe… « comme à la maison

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S’il venait à l’esprit des édiles parisiens de copier leurs homologues new-yorkais et d’interdire le recours aux locations saisonnières de type Airbnb, cela n’affecterait pas le moins du monde les affaires de Jess Levy et des frères Éric et Michael Dayan. Jamais, au grand jamais, ces jeunes quadras ne souhaitent être comparés à la plateforme américaine.

Certes, avec Highstay, eux aussi proposent à la location de courte durée des appartements parisiens aux touristes (70 %) ou aux hommes d’affaires de passage. Mais la comparaison s’arrête là. En premier lieu, parce qu’ils sont propriétaires, sans locataires, de tous leurs biens dans les très beaux quartiers parisiens (32 appartements dans 11 immeubles, 30 en préparation et 100 en 2025), achetés cash ou grâce à l’emprunt.

En second lieu, parce qu’ils sont positionnés sur l’hyper haut de gamme : que de l’« effet waouh », de l’haussmannien et de la moulure. Bref, du Paris de carte postale revisité selon un design épuré. Cerise sur le gâteau : de la conciergerie et des services hôteliers sur mesure pour un prix moyen de 1 100 euros la nuitée. « Nous visons clairement la clientèle des palaces, qui paie parfois plus de 2 000 euros pour une suite », déclarent les frères Dayan en nous faisant visiter l’un de leur joyau, sis au cœur du Marais, avec une déco d’architecte, différente dans chaque chambre, des salles de bains en marbre et un luminaire somptueux. « La moyenne des clients veut vivre une expérience “comme à la maison” et séjourne quatre nuits. »​

Les clients peuvent bénéficier d’un chef à domicile et d’un majordome

Highstay n’est pas le premier essai des frères Dayan. Fils d’un entrepreneur spécialisé dans l’écoulement des fins de séries de marques dans le Sentier parisien, ils ont d’abord tâté de la mode avec Showroomprivé, puis la marque Sonia Rykiel, qu’ils rachètent en 2020 (cédée depuis). « Nous avions en tête ce projet Highstay depuis un moment, expliquent-ils. Le déclic a eu lieu quand nous avons rencontré, en 2020, Jess Levy, spécialiste de l’immobilier haut de gamme. » Le projet est ambitieux. Il nécessite beaucoup de fonds propres, du flair et de la persuasion, car les biens d’exception sont rares et partent rapidement, à des prix « off market ».

Mais, très vite, les trois fondateurs dénichent leurs premières pépites dans le triangle d’or, rue de Rivoli, rue Saint-Honoré ou dans le Marais, dont ils s’attellent au relooking afin de leur donner une pâte, le style Highstay. Point commun : un look très parisien classique (parquets à chevrons, moulures sculptées, vraies-fausses cheminées) mâtiné de contemporain, avec de la domotique partout. Le ménage est fait tous les jours. Les clients peuvent bénéficier d’un chef à domicile et d’un majordome qui leur déniche les bons plans parisiens, leur organise des expériences, à l’instar de la clef d’or d’un palace. Bref, tout ce qu’on a envie de faire à Paris quand on n’a pas beaucoup d’idées et un portefeuille très bien garni. Ou que l’on veut juste être tranquille et comme chez soi en voyage ; avec les services d’un hôtel, mais sans ses vicissitudes et ses pesanteurs.

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Les séjours d’une nuit sont prohibés pour éviter les ambiances « Very Bad Trip »

L’offre, si elle est bien pensée, crée le besoin. Ce bon précepte édicté par Jean-Baptiste Say au début du XIXe siècle reste d’actualité à l’ère du « revenge travel », le besoin irrépressible de voyager après les privations de la grande pandémie. Highstay a su très vite trouver ses aficionados avec un taux de remplissage de 80 %.

Si les séjours d’une nuit sont prohibés pour éviter les ambiances « Very Bad Trip », la clientèle, à 60 % étrangère et à forte dominante américaine, en redemande : mode, amateurs d’art ou de shopping, mais aussi des Français, voire des Parisiens, qui veulent s’offrir une « staycation » dans un cadre privilégié. Pour leurs prochains appartements, les frères Dayan vont cibler Pigalle, les quartiers mitoyens des Champs-Élysées, soit, au total, 4 000 mètres carrés à la location, de la studette au trois-chambres. Si vous souhaitez réserver pour les JO de Paris 2024, hâtez-vous. Il reste quelques biens sur le marché. À un prix qui reste confidentiel. Cela s’entend. 

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