La liste est relativement longue. Six terrains de football dont un synthétique, un complexe sportif avec quatre salles et un dojo, un gymnase, un boulodrome, un city parc, une salle des fêtes, des terrains de tennis… avec près de 1 500 personnes licenciées dans un club de sport et en comptant les scolaires, la commune de Baud dans le Morbihan s’attache à disposer de nombreux équipements pour satisfaire cette tranche de la population.
Des mesures à prendre
« Il y a un réel dynamisme sportif ici. Pratiquement toutes les disciplines sont représentées, hormis le basket-ball, annonce Laurent Hamoin, l’adjoint aux sportifs. Mais nous voyons aussi apparaitre des sports plus marginalisés comme la danse africaine, le taïchi, la Capoera… Cela nous oblige donc à sans cesse être attentifs aux besoins des clubs. »
Et à l’image du choix du District de football qui a décidé de s’installer sur la commune, c’est le ballon rond qui rassemble le plus de licenciés (350).
Néanmoins, même si le sport reste donc un élément fort dans la politique menée par l’équipe de la maire Pascale Gillet, « il faut être conscient que cela a un coût. En investissement bien évidemment, mais surtout en fonctionnement. D’autant plus que nous faisons face à une sévère augmentation des coûts de l’énergie. Nous devons donc être très attentifs à l’utilisation de tous ces équipements », indique la maire.
À Baud, ce sont toutes ces salles réservées aux activités sportives qui coûtent cher : « c’est le second poste derrière l’éclairage public. »
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La flambée de l’électricité
D’ailleurs, une mesure a été très vite appliquée : « Nous avons décidé de maintenir une température de 12°C dans les salles et pas davantage. Nous avons la chance de disposer d’infrastructures relativement récentes qui sont bien isolées, mais il est impératif de maîtriser nos coûts dans ce domaine. »
Depuis 2016, nous avons réussi à baisser notre consommation en passant de 198 340 à 173 340 kilowatt en 2022, mais le prix de l’électricité a aussi augmenté pendant ce temps.
Voilà pourquoi, la mairie se penche aussi sérieusement sur son indépendance énergétique en priorisant, pour les années à venir, l’installation de panneaux photovoltaïques partout où cela est possible. Comme au Scaouët ou sur l’ancien groupe scolaire. « Chaque commune doit définir des zones d’accélération qui correspondent à des zones jugées préférentielles et prioritaires pour le développement des énergies renouvelables. »
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