Aucun signe de ralentissement de l’activité chez le groupe italien, dont la stratégie rentable d’«internalisation» des ventes continue. Mais il est temps de prendre une partie de ses bénéfices.
En Bourse, le groupe de luxe italien se distingue du secteur par la jeunesse de ses marques (Moncler, Stone Island), mais surtout par la vigueur de sa croissance. En données organiques, ses ventes avaient bondi de 25% l’an dernier. Ce qui n’a pas empêché la dynamique de rester très soutenue au 1er semestre 2023: + 24% à changes courants comme constants, avec – mieux encore – une légère accélération entre les 1er et 2e trimestres.
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Bref, le groupe milanais affiche, sur la première moitié de l’année, des facturations de 1,14 milliard d’euros, soit environ 220 millions de plus que l’an dernier à pareille époque. «Pour la première fois de notre histoire, se félicite le PDG et premier actionnaire, Remo Ruffini, les ventes du premier semestre ont dépassé le milliard d’euros».
L’Asie en très grande forme, l’Europe aussi
La dynamique reste tirée par la marque amirale, Moncler: + 29% (hors changes) à 935 millions d’euros, dont + 32% au 2e trimestre. L’Asie, soit 48,9% des ventes de la division, décolle de 39% sur le semestre. Une puissante accélération…
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