Plus de 200 arbres plantés, un vaste parking rendu à la nature et remplacé par des ouvrages de stationnement en silo, l’aménagement d’une coulée verte, la rénovation et l’exploitation de l’espace Caquot par un délégataire, le lancement d’appels à projets pour donner une seconde vie au site des ateliers municipaux, une navette électrique et… un hôtel de luxe.
Le 20 octobre, le maire de Fréjus David Rachline présentait fièrement son projet de réhabilitation d’une partie de la Base nature, le poumon vert de 140 hectares de la cité romaine.
Il précisait que, sur 10 hectares de surface bâtie, seuls 3 hectares doivent être remplacés par des constructions neuves.
Un site à vocation publique?
Baptisé « Ambition et renouveau pour la Base nature », le projet fait déjà face à des oppositions. Pour preuve, une pétition vient d’être mise en ligne sur le site change.org.
Nommée « Préserver la Base nature de Fréjus », elle a été cosignée par trois organisations: le Forum républicain, le comité de défense des intérêts généraux de Fréjus-Page et « Notre parti c’est Fréjus », le groupe du conseiller municipal d’opposition Emmanuel Bonnemain. « Non à l’hôtel de luxe, oui au campus universitaire », peut-on y lire, en guise de titre.
« La Base Nature de Fréjus est née de la Base Aéronavale, cédée à la Ville en 1995, avec des clauses de sauvegarde strictes sur la destination publique des parties naturelles et bâties », expliquent les auteurs du texte, avant de proposer un ensemble de mesures, telles que l’abandon du projet de construction d’un hôtel de luxe, la création d’un campus universitaire et la suppression du stationnement devant l’espace Caquot et le repositionnement des véhicules sur un parking public, le long du chemin des batteries, à proximité de l’actuelle police municipale.
Intérêts publics ou privés?
Des propositions qui étaient défendues notamment par Emmanuel Bonnemain. « Monsieur Rachline a la mémoire courte, puisque le projet qu’il vient de présenter est en réalité celui qu’il contestait durant la dernière campagne des municipales », explique l’élu d’opposition.
« La création d’un parking en silo figurait en page 2 de notre programme, tout comme le remplacement du parking par un jardin méditerranéen. En revanche, nous sommes contre la construction d’un hôtel, même dans le cadre d’un bail à construire. Cela va à l’encontre de la convention passée en 1995 la Ville et l’état lors de la cession de la Base nature à notre commune. Ce document stipule que l’usage de la Base nature doit rester public durant 50 ans au moins ».
Au moment de la publication de cet article, la pétition avait recueilli 368 signatures.
Plusieurs pétitions par le passé
Par le passé, d’autres pétitions en ligne semblables avaient déjà été rédigées en opposition à politique de David Rachline au sujet de la Base nature.
Celle lancée par la co-animatrice de La France Insoumise dans l’Est-Var Catherine Aubry en 2018 avait recueilli plus de 65.000 signatures.
« La Base nature appartient à tout le monde et ne doit pas tomber dans les mains d’investisseurs gourmands », stipulait le texte adressé au Ministre de la transition écologique de l’époque.
Un an auparavant, en 2017, une autre pétition demandant de « sauver la Base nature » avait recueilli plus de 4.000 signatures sur ce même site internet.
Enfin, en 2016, une première pétition s’opposant à l’abattage d’arbres sur la Base nature (en prévision d’un concert de Johnny Hallyday) avait recueilli 88 signatures.
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