La Bourse de Paris cède à des prises de bénéfices et au repli du luxe

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Publié le 28 nov. 2023 à 10:30Mis à jour le 28 nov. 2023 à 11:02

Avec les géants français de l’industrie du luxe parmi les plus fortes baisses du jour, la Bourse de Paris recule à nouveau ce mardi, après un repli de 0,37% la veille. Le marché américain n’a pas connu une séance particulièrement excitante non plus lundi en terminant en baisse de 0,07% pour le Nasdaq et de 0,2% pour le S&P 500.

Vers 11 heures, le Cac 40 perd 0,44% à 7.233,88 euros. Sauf énorme rebondissement, l’indice devrait toutefois connaître en novembre sa meilleure performance mensuelle (+5,1% pour le moment) depuis janvier (+9,4%) et Wall Street a enchainé quatre semaines positives, grâce à l’optimisme des opérateurs sur un assouplissement monétaire des banques centrales en 2024. Pour la même raison, le dollar se dirige vers son plus mauvais mois en un an. « Le marché semble avoir adopté l’idée que le ralentissement de l’économie accélérera l’arrivée de baisses de taux, même si la Réserve fédérale continue de suggérer autrement », a commenté Chris Larkin, du courtier E*Trade de Morgan Stanley. « Cette semaine offrira aux traders de nombreuses occasions de décider si cette tendance au refroidissement est intacte ». Le marché est clairement dans une position attentiste avant les chiffres sur l’évolution de l’inflation en zone euro et aux Etats-Unis jeudi, qui pourraient orienter les prévisions du marché sur le calendrier d’une première baisse, tant espérée, des taux d’intérêt.

L’indice GfK très légèrement meilleur qu’attendu

Le marché obligataire est stable dans les échanges en Asie après être monté lundi en réaction, entre autres, à une solide demande pour une adjudication de bons du Trésor américain à cinq ans, alors que celle pour les titres à deux ans a été plutôt faible. « La demande pour les adjudications de titres souverains a été très mitigée dernièrement. Nous ne pouvons pas dire qu’il y a une tendance évidente (…). Il semble simplement que l’offre soit très abondante. Les rendements sont élevés, ils pourraient donc trouver un acheteur à ces niveaux, mais ce n’est pas évident », estime April LaRusse, responsable des spécialistes produits chez Insight Investment de BNY Mellon. « Nous pensons que les banques centrales ont fini de relever leurs taux mais il faut rester prudent, cela dépend beaucoup des données, si l’inflation augmente d’une manière préoccupante, de ce qui pourrait se passer dans le monde… Cette mise en garde posée, nous pensons qu’il y a plus de visibilité sur les marchés des obligations d’Etat. Nous avons eu beaucoup de mal lorsque les taux d’intérêt ont augmenté. Les obligations d’Etat se sont beaucoup vendues et les rendements sont devenus très attractifs, en particulier pour les titres à court et moyen terme. Il est difficile de dire si c’est le timing parfait pour avoir une forte exposition à l’obligataire, car il y a beaucoup d’incertitudes, notamment sur l’accélération ou le ralentissement de l’économie ».

Au menu des statistiques du jour, la confiance des ménages en France s’est améliorée de trois points en novembre à 87 points, tandis qu’Outre-Rhin, l’indice GfK s’est aussi légèrement redressé mais reste bien ancré en zone négatif à -27,8 pour le mois de décembre, après -28,3 en novembre et -28,2 attendu. Dans l’après-midi, on prendra la direction des Etats-Unis pour s’enquérir de l’indice S&P Case Schiller des prix des logements en septembre et de l’indice de confiance mesuré par le Conference Board. Plusieurs responsables de la Fed prendront la parole dont le président de l’antenne de Chicago, Austan Goolsbee, et les gouverneurs Christopher Waller et Michelle Bowman.

Les valeurs du luxe à la peine

Aux valeurs, Kering perd 2,7%, LVMH recule de 2,6% et Hermès de 1,4%. Si Citi et HSBC ont réduit leur objectif de cours sur le leader mondial du luxe, de 825 à 802 euros pour le premier et de 900 à 880 euros pour le second, le repli de la Bourse à Hong Kong (-1%), important marché pour l’industrie, n’est sans doute pas étranger à la mauvaise passe que traversent les valeurs françaises. « Les données économiques récentes en Chine restent relativement faibles et ne cadrent pas avec la politique à venir de la Fed », fait valoir Li Yanzheng, gestionnaire de fonds chez Fortune & Royal Asset.

Parmi les autres plus fortes baisses du jour, on retrouve Pernod Ricard (-3%) et Worldline (-2,5%).

Atos perd 6,8% après l’abaissement par S&P Global Ratings de sa note de crédit de « BB » à « BB- », estimant que le risque de liquidité du groupe de services numériques augmentait. Atos avait déjà chuté de plus de 10% lundi après des informations de BFM-TV selon lesquelles l’entreprise est entrée dans le « dur des négociations » avec Daniel Kretinsky pour revoir les termes de la vente de ses activités historiques.

Ubisoft recule de 8,9%. L’éditeur de jeux vidéo a annoncé avoir réalisé avec succès le placement d’obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles ou existantes (Oceane) à échéance 2031 par voie d’offre publique destinée à des investisseurs qualifiés, pour un monant nominal de 494,5 millions d’euros.

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