(Boursier.com) — En marge des résultats résistants d’Hermes, le secteur du luxe continue de se reprendre (un peu) ce mardi après son récent « coup de mou », alors que les débats se poursuivent après en particulier la séquence de correction boursière du leader LVMH dans le sillage de l’annonce d’une certaine normalisation de la demande après une période post-pandémique explosive… Les résultats du No1 du secteur ont en effet confirmé ce que certains redoutaient depuis un certain temps : la demande de sacs à main et de bijoux coûteux est susceptible de ralentir, en particulier dans le contexte actuel d’une économie mondiale fragile et d’un environnement de taux d’intérêt plus élevés pendant plus longtemps…
Parmi les derniers avis de brokers, Jefferies a réduit sa cible sur Kering de 440 à 420 euros avec un avis à ‘conserver’ et a ramené son objectif sur LVMH de 780 à 710 euros en ‘conservant’ le titre. Barclays avait auparavant averti bien avant la saison des résultats que les attentes en matière de bénéfices n’avaient pas encore été révisées à la baisse, ce qui impliquait que toute déception serait sanctionnée… Si l’on se réfère à la baisse du numéro un mondial de l’industrie, le broker avait bien senti les choses. « Nous craignons d’être désormais entrés dans un cycle de dégradations », avec des répercussions négatives de LVMH sur le reste du secteur, estiment les analystes de la banque britannique. « La tendance plus faible en Europe, et la croissance globalement plus modérée, sont également susceptibles d’être ressenties par les pairs ».
Parmi les autres avis, selon Stifel, la normalisation de la croissance est « saine » pour le groupe LVMH à moyen terme après 2,5 années de progression bien supérieure à la tendance… Mais le ralentissement de la croissance crée un vent contraire important pour les multiples de valorisation à court terme, les investisseurs n’ayant aucun appétit pour acheter le titre jusqu’à ce qu’ils voient les perspectives de ventes et de révisions des bénéfices redevenir positives…
L’ampleur de la baisse du titre depuis juillet semble néanmoins excessive au vu des réductions de bénéfices relativement modestes au cours des deux derniers mois. Les attentes pour 2024 sont tombées à des niveaux qui semblent raisonnables en supposant l’absence de chocs macroéconomiques aux États-Unis et en Chine, ajoutait le courtier. Louis Vuitton et Dior ont tendance à gagner des parts de marché dans un environnement externe moins favorable et les bases de comparaison aux US s’améliorent, ce qui devrait faire de LVMH un ‘surperformer relatif’ au sein de sa couverture sectorielle. A l »achat’ sur le dossier, le courtier vise un cours de 800 euros. Cowen de, son côté, a coupé son objectif sur Kering à 550 euros, tout en restant à ‘surperformer’.
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