Sur décision de la Sécurité sociale, et avec l’aval du gouvernement, la prise en charge des soins dentaires par l’assurance maladie passera de 70 % à 60 % au 1er octobre, ce qui correspond à une « économie » de 500 millions d’euros en année pleine. Pour les plus pauvres, naguère baptisés les « sans-dents » par François Hollande, avec la grâce qui sied à ce personnage, c’est l’assurance de voir le cabinet dentaire assimilé à un luxe interdit. Pour les autres, c’est la certitude de devoir cotiser encore plus pour ladite mutuelle complémentaire.