Rochefort : Nautitech voit toujours plus loin dans le luxe

, Rochefort : Nautitech voit toujours plus loin dans le luxe

Deux rondins de bois reliés, voilà ce qu’était à l’origine, un catamaran, nom tiré du tamoul, « katta » (lien) et « maram » (bois). Aujourd’hui à Rochefort, le chantier naval Nautitechfabrique toujours de tels multicoques mais version grand standing. C’est même son créneau. Le dernier né, long de…

Deux rondins de bois reliés, voilà ce qu’était à l’origine, un catamaran, nom tiré du tamoul, « katta » (lien) et « maram » (bois). Aujourd’hui à Rochefort, le chantier naval Nautitech fabrique toujours de tels multicoques mais version grand standing. C’est même son créneau. Le dernier né, long de 48 pieds, s’appuie encore davantage sur les codes du luxe « selon la demande du marché » explique le directeur général Gildas Le Masson. Il était mis à l’eau sur les bords de Charente à Rochefort ce jeudi 16 novembre.

Gildas Le Masson, est le directeur général de Nautitech, propriété de l’Allemand Capital Management-Partners
Gildas Le Masson, est le directeur général de Nautitech, propriété de l’Allemand Capital Management-Partners

Kharinne Charov

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Au goût du client

Après le 40 Open sorti en 2014, puis en version millésimée en avril 2023, et le 44 Open né en 2022, voilà donc le 48 Open. À bord, une jolie maison flottante tout confort de 70 m² environ. Du lave-vaisselle au freezer en passant par la douche à l’italienne, tout y est de goût. Ce nouveau modèle mis au point pendant deux ans par le bureau d’études maison, un architecte naval et un designer d’intérieur, soigne toutes les finitions dans des matériaux nobles. Le plus ? « L’Open 48 est plus grand et va plus loin dans les variations d’aménagement et la personnalisation selon le goût du client », poursuit le patron.

Vue sur la chambre dans le premier Open 48, exécuté selon les goûts de son acheteur américain pour 1,2 million d’euros.
Vue sur la chambre dans le premier Open 48, exécuté selon les goûts de son acheteur américain pour 1,2 million d’euros.

Kharinne Charov

Ce bateau de grande croisière cible les familles qui vont vivre à bord pendant 3 à 4 ans pour naviguer.

Ce premier modèle est déjà vendu à un Américain pour la coquette somme de 1,2 million d’euros. Même si « les commandes sont molles », des discussions sont en cours pour les suivants, tant en France qu’à l’export qui représente 70 % du marché de Nautitech. La clientèle ? « Ce bateau de grande croisière cible les familles qui vont vivre à bord pendant trios à quatre ans pour naviguer : soit des jeunes qui changent de vie, soit des personnes en fin de carrière. »

Savoir-faire local

À l’heure de belles sensations à la barre, puissent les propriétaires de ce catamaran marin et confortable penser aux 170 employés de Nautitech (dont 30 intérimaires) qui fabriquent 50 bateaux par an. Pour servir le marché haut de gamme, l’entreprise a lancé des formations internes afin de faire évoluer les compétences de chaque salarié. À ce titre, la Région a accordé une aide de 55 500 euros à Nautitech.

Cette chronique se veut produite de la façon la plus authentique que possible. Dans la mesure où vous décidez d’apporter des précisions concernant le sujet « Luxe » il est possible de d’échanger avec notre équipe. Le site plaisir-secret.fr a pour finalité de publier diverses publications autour du sujet Luxe communiquées sur la toile. Pour vous faciliter la tâche, plaisir-secret.fr vous produit cet article qui aborde le thème « Luxe ». Consultez notre site plaisir-secret.fr et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être informé des prochaines parutions.