« On entend beaucoup parler d’un marché de l’immobilier en crise, avec des baisses de transactions en France, des fermetures d’agences, des agents immobiliers qui se reconvertissent après la frénésie de la covid. Ce n’est pas le cas pour l’immobilier de luxe », renseigne Karine Bothorel, la directrice de Demeures du littoral.
L’agence, qui dispose d’une antenne physique à Perros-Guirec, couvre l’ensemble du littoral breton et vendéen et vend des propriétés de prestige, jusqu’à 20 km dans les terres. La dernière en date, une villa autrefois habitée par une célèbre peintre, surplombe la plage de Roc’h as Coat, à Trébeurden. Mise sur le marché à la fin de l’été, elle a été vendue à un couple de Belges pour un prix avoisinant les 4 millions d’euros.
« Le littoral breton continue d’attirer de plus en plus. En raison du réchauffement climatique, on a beaucoup de personnes qui, depuis deux-trois ans, vendent leurs villas sur la Côte d’Azur pour investir ici. Ils en ont assez de chercher l’ombre et de ne pas pouvoir sortir de chez eux avant 17 h », explique Karine Bothorel. Elle constate « un engouement pour les biens avec vue sur mer, les pieds dans l’eau, avec un accès direct à la plage, et ce malgré les risques liés à la montée des eaux que la loi nous oblige à évoquer lors de toute transaction. »
« Les biens d’exception de ce type reçoivent toujours plusieurs offres d’achat et se vendent généralement assez vite, en une semaine ou dix jours. Alors que dans les terres, les clients sont plus dans l’attente d’une baisse des prix. Ils ne veulent pas être pris pour des pigeons. Ils sont plus réfléchis et patients, ils ne veulent pas acheter à tout prix comme pendant la covid. » Qui sont ces clients ? « Des personnes fortunées mais pas “bling bling”. Elles ont toujours une attache particulière avec la Bretagne, parce qu’elles ont passé des vacances ici ou qu’elles ont ou avaient de la famille. »
Pas vraiment d’effet « montée des eaux »
Agent immobilier pour Sotheby’s international realty, connu notamment pour la vente de l’île privée de Roc’h ar Hon, au large de Bréhat, Peter Bos confirme cette stabilisation du marché haut de gamme, « toujours porteur depuis la covid ». « On a beaucoup de clients qui fuient le sud de la France et même des gens du Sud Bretagne qui vendent pour acheter dans le nord car ils ont trop chaud chez eux », livre l’agent d’origine néerlandaise basé à Saint-Brieuc.
Les biens vue mer sont recherchés, les îles plus encore. « Nous n’avons pas assez d’offres. Il n’y a plus d’îles privées à vendre actuellement en Bretagne. Mais il devrait y en avoir quelques-unes dans les mois à venir : deux dans les Côtes-d’Armor et une dans le Finistère Nord. Des propriétaires qui profitent de leurs biens depuis plus de dix ans se renseignent actuellement pour vendre », dévoile Peter Bos.
La montée des eaux qui se dessine joue-t-elle sur le marché ? « Les biens en zone inondable, comme dans le 35, sont plus difficiles à vendre mais ils se vendent », conclut Peter Bos.
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