21.700 modules photovoltaïques sont en cours d’installation sur cette étendue calcaire, de quoi produire chaque année l’équivalent de la consommation d’environ 7.400 habitants, hors eau chaude et chauffage. « La moitié des modules seront posés dans les deux prochaines semaines, reprend David Thetas, en pointant des modules solaires bifaciaux plus performants que les classiques qui profitent du rayonnement solaire réfléchi par le sol en plus du rayonnement direct du soleil. Soit un gain de production supplémentaire de 3 à 10 %. »
On est ici sur les délaissés de la base travaux de la LGV, du calcaire très compact impropre à l’agriculture.
Le 6e projet de Sol’R Parc Charente, le syndicat public créé en décembre 2016 qui exploite déjà les centrales de Ruffec, Rouzède et Sainte-Sévère construites sur d’anciennes décharges ou hangar de plateforme de compostage. Juste au sud de la base Mesea, toujours sur Villognon, Sol’R Parc Charente a d’ailleurs déjà mis en service une petite centrale solaire sur 3 hectares l’an dernier, alors qu’une parcelle privée de 23 hectares privés accueillait déjà des panneaux solaires (lire CL du 6 mai 2022).
« On est ici sur les délaissés de la base travaux de la LGV, du calcaire très compact impropre à l’agriculture », précisent Philippe Goyaud et Véronique Lamazière, les maires de Villognon et Luxé, dont les communes abritent respectivement 9 et 3 hectares de la future centrale solaire. Ils ont eu droit à une visite du chantier ce mardi avec d’autres élus du territoire. Si Villognon a revendu le foncier à Sol’R Parc Charente, le conseil municipal de Luxé avait préféré louer la parcelle de 3 hectares via un bail emphytéotique de 30 ans, contre une redevance annuelle de 6.500€
9,3 millions d’euros
Des projets qui n’ont pas suscité d’opposition localement, contrairement aux projets en gestation sur des terres agricoles à Taizé-Aizie plus récemment. « L’agriculture est là pour nourrir la population et les zones naturelles pour protéger la biodiversité, mais l’ancienne base travaux est une friche idéale pour accueillir des panneaux solaires, comme les bâtiments communaux ou les zones commerciales », souligne Michaël Laville, le président de Calitom.
9,3 millions d’euros, c’est le coût de ce nouveau projet porté par Sol’R Parc grâce aux revenus des installations en service depuis 2017 et aux apports de ses actionnaires. « On fera appel au financement participatif au moment de la mise en service du parc, en donnant d’abord la priorité aux habitants de la communauté de communes Cœur-de-Charente », souligne Claire Braban-Ticchi, présidente de Sol’R Parc Charente, en évoquant un maximum de 1000€ par personne pour un rendement estimé entre 5 % et 6 %.
« Une gestion publique pour le public », martèle la sénatrice Nicole Bonnefoy, qui a dû « râler fort » pour débloquer ce projet, ralenti par la saturation du poste source d’Enedis à Mansle, le transformateur qui reçoit l’électricité et la dispatche à haute tension. « Un poste situé à moins de 4 km auquel on a pu finalement se raccorder, sinon il fallait parcourir plus de 10 km, détaille Claire Braban-Ticchi. Le soutien des élus est essentiel dans ces cas-là. »
Cette chronique se veut produite de la façon la plus authentique que possible. Dans la mesure où vous décidez d’apporter des précisions concernant le sujet « Luxe » il est possible de d’échanger avec notre équipe. Le site plaisir-secret.fr a pour finalité de publier diverses publications autour du sujet Luxe communiquées sur la toile. Pour vous faciliter la tâche, plaisir-secret.fr vous produit cet article qui aborde le thème « Luxe ». Consultez notre site plaisir-secret.fr et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être informé des prochaines parutions.